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Frères, chez Albin Michel, lu par Allonz’Enfants

Cette quinzaine, Nathalie s’enthousiasme pour « Frères » (Albin Michel), à conseiller aux lecteurs à partir de 12 ans, et nous livre ci-dessous son avis.

 

Attention voici un roman qui slame et qui pulse ! Frères, le premier roman de l’Américain Kwame Alexander traduit en France, est un véritable bijou, hommage au basket, à l’amour fraternel et filial, un roman qui déménage et vous terrasse d’émotions. Must read !

 

Couverture Frères Albin Michel

Couverture Frères Albin Michel

 

« A deux pas du panier, j’ai le mouv et le groove…
Ça CLAC ! et ça WIZ !
Non mais attends, toi, tu veux me contrer ?
Non mais attends, toi, tu veux me bloquer ?
Mate un peu ce rebond, YEAH !
Fais gaffe, man, sérieux
Parce que je suis le king du SWING,
le roi du dribble cROIsé
JE LANCE
je m’élance
et je feinte pour que tu glisses pendant que je
DEBOULE, moi
vers la ligne d’arrivée, et du bout des doigts…
Direct au panier :
Baaaaaammm ! Marqué ! »

Attention ce texte swingue et pulse comme un morceau de rap. Resté 24 semaines sur la liste des meilleures ventes du New-York TimesFrères est un petit bijou qui peut transcender les générations.

L’histoire ? Celle de deux jumeaux, Josh et Jordan, jeunes champions de basket-ball, illustres du panier, du dribble, du dunk et du crossover.
Le Basket chez les Bell, c’est une histoire de famille. Leur père, Chuck dit « le Boss », ancienne star du terrain et entraîneur les pousse depuis toujours tandis que leur mère, la directrice adjointe du lycée, peut faire la pluie et le beau temps sur leur sélection.
Josh et Jordan ne se quittent jamais. C’est parce qu’ils jouent en totale harmonie depuis tout petits, chacun avec leur style, que leur équipe cartonne. L’un arrière, l’autre ailier. Josh est un peu frimeur mais lorsqu’il s’élance haut dans les airs, avec ses dreadlocks, il vole : « Au moment de tirer je suis en apesanteur/Le panier est à vendre/Je suis le seul acheteur. » Le père a surnommé Josh « Dégueu le Vicieux » – un surnom que son grand fiston n’apprécie guère – en hommage à un morceau d’Horace Silver, car « le Boss » est aussi fan de jazz. Un basketteur au rythme syncopé !

La suite de la chronique de Nathalie, et pour lire un extrait => ici

Frères
Kwame Alexander – Photo ci-dessous

Traduit de l’anglais (américain) par Alice Delarbre
248 p., Albin Michel coll. Litt’, 13,50 €

(à partir de 12 ans)

Kwame Alexander

Kwame Alexander