Un nouveau cahier Filliozat, « Frères et Sœurs »
Il y a quelques semaines je vous parlais d’ouvrages abordant les rapports intra-familiaux.
Depuis, est paru (en octobre 2018) le nouvel opus d’Isabelle Filliozat dans ses cahiers du même nom :
« Frères et Sœurs », (Nathan)
sous -titré
« Comment traverser les disputes, les jalousies, les rivalités et s’aimer plus »
Dans le précédent article, c’est le cahier « On se dispute, on se réconcilie » que je vous présentais.
Pour rappel, Isabelle Filliozat est psychothérapeute. Elle a développé une approche empathique connue sous le nom de méthode Filliozat, reprise dans de nombreuses formations de coaching parental où est prônée l’approche positive de l’enfant.
Pour les enfants de 5 à 12 ans, avec une partie destinée aux parents, « Frères et Sœurs » est un cahier souple à lire (et pas forcément dans l’ordre des pages), remplir, renseigner, illustrer (il y a d’ailleurs 2 planches d’auto-collants en fin d’ouvrage).
L’enfant y puise notamment des idées, pistes de réflexions, ressources, astuces pour « comprendre » sa famille. Par ses actions créatives il avance en mots dans sa découverte de ce qu’est une famille avec ses modes de fonctionnement et circulation d’amour. Et j’ose dire, ce qu’elle est aussi, inévitablement, avec ses petits maux.
Pour moi, il s’agit du meilleur cahier Filliozat. Le jeune lecteur est vraiment accompagné, ses émotions bien prises en compte, et toutes les pages permettent d’interagir avec ses sentiments et avec ses parents et sa fratrie.
Que l’on soit l’aîné, le petit dernier, ou au milieu, chaque enfant du monde a sa « problématique » dans sa famille. S’il se sent en difficulté, « Frères et Soeurs » est un ouvrage à conseiller.
Illustré avec pertinence et humour par Eric Veillé
Des bons à découper et à donner à papa ou maman… quand les mots ne sortent pas.
Le cahier pour les parents, de 8 pages, aborde avec précision et sans être soporifique ou pompeux des angles que j’ai trouvé assez novateurs. Par exemple « Les trois réactions au stress » (de l’enfant), « L’impact de l’imitation ».
