Lectures de juin – Joël Dicker
Entre le rush de sa sortie en mars dernier, et la seconde vague d’engouement pré-départs en vacances, j’ai lu ce 3ème pavé
signé Joël Dicker, révélé en 2012 par son best-seller : « La vérité sur l’affaire Harry Quebert »
La Disparition de Stephanie Mailer
Auteur Joël Dicker
Maquette : enquête policière sur 630 pages, 3 grandes parties divisées en chapitres de 3 à 5 pages dans lesquels les 3 principaux enquêteurs sont narrateurs à tour de rôle, se situant en 1994 et 2014.
Propos : Stephanie Mailer, journaliste, disparaît d’Orphea, station balnéaire de l’état de New-York, où elle venait travailler sur l’enquête menée en 1994 après un quadruple meurtre qui s’y était déroulé.
Avis : Si j’avais prêté foi à toutes les critiques lues à propos de ce livre je ne l’aurais jamais lu. Comme pour « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » dans lequel j’avais bien plongé, je ne me suis pas arrêtée sur les opinions des esprits chagrin. Oui ce n’est pas de la grande écriture, oui c’est encore aux Etats-Unis (et alors ?), oui les personnages sont caricaturaux (mais c’est ainsi qu’ils sont « campés » et qu’on sait à quoi s’en tenir), mais l’intrigue est bien tricotée, l’alternance des narrateurs et des époques apporte du souffle, on ne s’y perd pas pour autant (et c’est à saluer). Alors franchement pourquoi bouder son plaisir ? Ce livre se vend comme des petits pains, s’il était si mauvais le public ne suivrait pas autant. Franchement messieurs les critiques, soyez honnêtes. Ah oui Joël Dicker connaît un succès fou depuis son premier opus, ça énerve ça. Quoi, « la vérité sur l’affaire Harry Quebert » est en cours d’adaptation pour une série TV avec Patrick Dempsey, mais c’est trop ça ! Descendons de nos plumes et claviers le jeune auteur suisse. Pffff. Moi je reste sur ma position et je conseille ce 3è roman (alors que je n’ai jamais pu finir le Livre des Baltimore, 2è roman de Dicker, paru en 2015)
Editions de Fallois – 630 pages – 23 €