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Rosalie Blum, bulle de poésie

Même si en cette année 2016 le 1er novembre ne nous offrait pas de météo cafardeuse, j’ai tout de même opté pour une session cocooning-couette-chocolats-chatcalédanslecou  en fin d’après midi (Merlin et les enfants partis en goguette) pour visionner en DVD la comédie « Rosalie Blum », acheté il y a quelques jours.

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Non mon chat n’est pas borgne et oui j’en suis déjà aux papillotes de Noël ! En décembre j’attaque les cloches en chocolat…

Ah, La belle équipe !

Ce premier film de Julien Rappeneau (« fils de », mais pas que), sorti en 2015 est une véritable ode à l’optimisme, servie par des acteurs tous plus justes et attachants les uns que les autres : Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, Anémone, Sara Giraudeau, Camille Rutherford, Philippe Rebbot. Pour chacun d’eux je serais prête à écrire un paragraphe entier quant à leurs prestations individuelles dans « Rosalie Blum »,  si je ne craignais pas d’être soupçonnée de complaisance, voire d’être partie prenante. Mais non, pas du tout, j’ai acheté mon petit DVD au Leclerc de la Flèche, hors promo,  sur une impulsion perso et aussi, je l’avoue tout de même, parce que j’ai un gros faible pour Kyan Khojandi. En points d’orgue de mon admiration, sa prestation à la soirée anniversaire des 30 ans de bref-je-suis-vieilleCanal Plus,  et la pastille dans sa série des « Bref », raccord avec l’onglet « Nos Seniors » de Top-Topic : « Bref. Je suis vieille », avec la regrettée Françoise Bertin.

 Le pitch de « Rosalie Blum »

Vincent Machot (K. Khojandi)  est un coiffeur de province qui vit une existence très banale et sans relief, entre sa mère envahissante voire castratrice, son chat, et une petite amie partie à Paris et qui semble faire ce qu’elle peut pour ne pas provoquer de retrouvailles. Seule excentricité, son cousin (N. Bridet), qui me bat dans l’usage d’expressions surannées telles que « chouette », « tip-top »,  (« goguette » pour ma part pas plus tard qu’il y a 20 lignes…)

rosalie-blum-afficheEn parcourant sa ville à la recherche d’un citron un jour férié (!, caprice de sa mère), Vincent rencontre par hasard Rosalie Blum, gérante d’épicerie,  qu’il est convaincu d’avoir déjà rencontrée. Intrigué, il décide de la suivre partout, dans l’espoir de trouver la piste qui lui permettrait de répondre à sa question « mais où l’ai-je déjà vue ? ».  Mais Rosalie (N. Lvovsky) repère le petit manège de Vincent et charge sa nièce Aude (A. Isaaz) , étudiante paresseuse et fauchée, de le surveiller à son tour. Celle-ci, flanquée de deux amies fantasques (S. Giraudeau et C. Rutherford), se transforme en enquêtrice.  Au fil de l’histoire et des découvertes mutuelles sur la vie de l’autre,  les personnages se dévoilent. C’est à la dernière minute que l’on comprend le fin mot de l’histoire…

Feel good movie !

Comique, émotion, suspens, romantisme, amour, amitié se conjuguent sur la palette de « Rosalie Blum », que Julien Rappeneau a su doser avec délicatesse et harmonie. Rien de cucu, rien de « trop ». Attention, si vous suivez mon conseil et le visionnez, vous anemone-rosalie-blumrisquez juste d’être dérouté(e) au moment de la scène de nuit dans la forêt, avec le crocodile (ou alligator ?)  en vous disant « Non mais, dans quoi on part là ? ». C’est ce que j’ai pensé mais cette impression de fantastique bizarre dure à peine 2 minutes et se révèle drôle lorsque la scène a son explication, plus tard dans l’intrigue.

 

Voilà, c’étaphilippe-rebbot-rosalie-blumit juste un gros coup de cœur  « à chaud ». Et rien que pour le coloc d’Aude (Philippe Rebbot) et son chien-lion, vous me remercierez !

 

ROSALIE BLUM
Un film de Julien Rappeneau d’après l’oeuvre graphique de Camille Jourdy (Actes Sud BD)

95 mn – Dvd : M6 Vidéo