Focus sur une expérience olfactive qui me ravit ! Celle que nous propose l’Orchestre Parfum et qui m’a permis de renouer avec le monde des fragrances dont je m’étais un peu éloignée ces derniers mois, lassée de mes parfums historiques et déçue de ce que je trouvais « sur le marché ». C’est fou, soit mon nez est complétement déréglé, soit toutes les marques tournent autour des mêmes lignes sans aucune originalité ni raffinement.

Depuis quelques jours, j’ai en main le coffret d’échantillons « La répétition » (6×2 ml – 19€ remboursés pour une commande d’un flacon) et je ne sais lequel choisir ! Je suis effectivement dans l’optique de me trouver LE parfum à me faire offrir par mon cher et tendre à Noël.

 

(le coffret d’échantillons)

Me voici maintenant dans l’embarras du choix avec les 6 parfums unisexes développés sous l’impulsion de Pierre Guguen – en photo ci-dessous – qui avec les nez Amélie Bourgeois et Anne-Sophie Behaghel, a imaginé sa gamme.

Gamme, tiens, le mot est juste, puisque l’expérience est double : Pierre Guguen, attaché à ses souvenirs d’odeurs spécifiques, y a greffé ses propres souvenirs auditifs : un guitariste de flamenco entendu dans les jardins fleuris de l’Alcazar, une joueuse de koto dans un temple tokyoïte baigné d’encens… il a alors chargé des musiciens d’en composer la transcription sonore. C’est comme cela que chacun des 6 parfums est « attaché » à une composition musicale qui lui est propre.

Et c’est ainsi que l’expérience se complète harmonieusement. Vous « portez » votre musique, vous entendez votre parfum ! Les mélodies sont disponibles en 33 tours (oui, en vinyle !) auprès de la marque et en boutiques.

Mon préféré, Thé Darbouka (Bergamote, Carvi, Fruits confits, Immortelle, Oud, Cacao, Styrax) est lié à une musique de Nicolas Leroy, « Sahara » qui évoque un désert de dunes, au lever du soleil, rythmé par le claquement nomade d’une darbouka, instrument à percussion. Quel voyage ! Outre la persistance du parfum qui « tient » toute la journée, la musique reste en mes oreilles.

 

(l’univers de Thé Darbouka sur lequel j’ai jeté mon dévolu, et que je soumettrai au Père Noël !)

Le reste de la collection se compose de Flamenco Néroli, Rose Trombone (jazz), Encens Asakusa (koto japonais), Cuir Kora (musique africaine), et Piano Santal.

Chaque senteur est proposée en eau de parfum de 100 ml,  140€.
Elle a d’abord été conçue à Paris, puis fabriquée à Grasse à partir d’un alcool 100% naturel.
Les flacons sont décorés à la main par un artisan du patrimoine vivant.

 

 

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